Page de blogMieux mangerFlexi et veggie. Qu'est-ce que c'est et comment le faire.
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Better Eating

Manger Flexi : mode d'emploi

Vous aimeriez passer en mode flexi, et convaincre toute votre petite famille, mais vous vous posez encore des questions ? Pas de panique, Nicolas est là pour vous guider. Le gourou belge de l’alimentation rappelle comment manger plus plant-based et moins de protéines animales, sans manquer de quoi que ce soit, et sans bouder notre plaisir ! Allez, on s’y met tous ?

Nutrisionist Nicolas Guggenbühl

Nutrisionist Nicolas Guggenbühl

Senior Nutrition Expert chez Karott et Professeur deNutrition et Diététique à la Haute École Léonard de Vinci Nicolas est un épicurien ET un flexitarien convaincu (l’un n’empêche pas l’autre). Il y a une quinzaine d’années, il a pris conscience des liens entre alimentation, santé et planète, et depuis il plaide sans relâche pour augmenter la part de végétal dans nos assiettes... tout en se régalant !

Flexitarisme : la définition

On peut le voir comme du végétarisme à mi-temps. En gros, ça consiste à manger plus de végétaux et de temps en temps de la viande (ou de la volaille ou du poisson), c’est-à-dire 1 jour sur 2, ou quelques fois par mois. Bref, à être flexible !

Comment faire pour ne manquer de rien ?

On ne le répètera jamais assez : pour avoir un bon équilibre alimentaire, l’important c’est de varier. Par exemple, les jours veggie, l’idée n’est pas de manger de la salade midi et soir. Pour faire le plein de fibres, de vitamines et de minéraux, puisez - idéalement à chaque repas - dans ces quatre familles : fruits & légumes / céréales / légumineuses / fruits à coque & graines. 

80% veggie et 20% carné : ok à long terme ?

Le flexitarisme tient sans problème à long terme, pour peu que vous mangiez un peu de tout. Pour rassurer les plus carnivores, sachez que 80 g de viande par jour suffisent à l’organisme. Mais vous pouvez très bien vous offrir un steak de 150 g, si vous n’en mangez pas tous les jours. Le truc, c’est d’être à l’écoute et de trouver le bon équilibre entre besoins et plaisir.

L’automne, une chouette saison pour manger flexi

Les légumes d’automne de chez nous (panais, courge butternut, champignons...) donnent envie de préparer des plats mijotés réconfortants. Vous pouvez aussi faire des currys, bien relevés et nourrissants grâce aux légumineuses que vous y mettez (pois chiches, lentilles...). C’est aussi le début de la saison des chicons de pleine terre, profitez-en ! 

Mon top 3 des végétaux d’automne

CHAMPIGNONS

CHAMPIGNONS

Bonne source de vitamines B2, B3, B5 et B9 et riches en cuivre. Pensez à varier : il y a beaucoup de variétés différentes.

CHÂTAIGNES

CHÂTAIGNES

Bonne source de fibres et de vitamines B6 et B9. Un aliment qui tient au corps et que vous pouvez croquer nature, ou cuisiner dans des plats salés ou sucrés.

ARTICHAUT

ARTICHAUT

Source de fibres (notamment celles qui nourrissent le microbiote intestinal), et source devitamineK, depotassium et decuivre.

65%

des Motivés du mieux sont passés en mode flexi, et se laissent guider par les saisons et le travail des producteurs locaux. Encourageant, non ?

Recette express : chips de panais au four

Épluchez 1 panais, coupez-le en fines tranches à la mandoline, arrosez-les d’un peu d’huile dans un saladier, salez (facultatif), poivrez, déposez sur la plaque du four et faites dorer à 180 °C pendant ± 15 min (surveillez la cuisson). En avant l’apéro plant-based 

Envie de viande ou de poisson ? Craquez local !

Manger moins de protéines animales, mais de temps en temps s’offrir un produit vraiment qualitatif, c’est l’idée. Vous prévoyez un repas “protéines animales” ?Faites la part belle à nos producteurs locaux, tous passionnés, et qui travaillent dans le respect du bien-être animal. Envie d’une belle pièce de bœuf belge, d’une côte de porc Mieux Pour Tous ou d’une sole de la mer du Nord ? Craquez !